Président Sadjo Angokay n'est plus

A Yikiy Giziga, I Gil Giziga, I Muc Giziga

qui signifie en français :

« Je suis né Guiziga, je vis Guiziga, je meurs Guiziga ».

C’est ce que l’ancien président de l’Association Culturelle Guiziga (A.C.GUI) et ancien Ministre du Cameroun Mr Sadjo Angokay prononçait pour la toute première fois à l’Assemblée Générale de ladite Association à Moutourwa en 2005 .
Finalement, il ne répétera plus ces mots, car il nous a quitté physiquement mais pas en esprit ce 12 octobre 2022. Toute la communauté Guiziga est en deuil, lui rend hommage et exprime sa sympathie à sa famille.

Le patriarche et natif de Marva (Maroua) Sadjo Angokay a débuté sa carrière professionnelle très tôt. À seulement 22 ans, nous sommes alors en 1966, il était Secrétaire Général de l’Inspection fédérale de l’Administration pour la Province du Nord.
Le ministre Sadjo Angokay était titulaire d’une licence en droit obtenue à l’Université de Yaoundé. Il a été préfet du Département du Logone et Chari de 1968 à 1970.
Après son diplôme de l’institut des hautes études d’outre-mer de Paris, il fait son entrée au gouvernement. Il sera nommé Secrétaire d’État aux Finances et aux Domaines du Cameroun Oriental de 1970 à 1972.
Il occupera successivement les postes suivants:
– 1972 – 1973: Ministre du Développement Industriel et Commercial
– 1973 – 1975: Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales
– 1976 – 1985: Secrétaire Général de la Province du Nord
– 1988 – 1994: Conseiller technique n°1 au ministère du travail et de la prévoyance sociale.
Jusqu’à sa mort, Mr Sadjo Angokay était le président du conseil d’administration de la société Hôtelière du Nord Cameroun et Président de la commission de passation des marchés auprès de la Communauté urbaine de Maroua.

Sur le plan culturel, Sadjo Angokay fut Président National de l’ACGUI de 2000 à 2005.
Chapeau l’artiste. Que la terre de nos ancêtres te soit légère.

Le ministre Sadjo Angokay est père de 6 enfants.

Da mal a mbiɗi le na, i nuwaka gu mata.

Repose en paix patriache!

Par Founaboui Haman, revisé du Pr Tchimabi Pierre